Témoignages

Le principe de cette page est de recueillir des témoignages d'accidents que vous pouvez consulter plus en détails dans les sites suivants. Si vous souhaitez témoigner de votre histoire vous pouvez la relater en écrivant un mail à vivreavec@fr.st  nous tacherons de l'afficher le plus rapidement.

"Vivre, c'est cela à quoi nous devons penser maintenant, pour nous et pour tous ceux qui nous aiment et nous soutiennent."

Né le 8 Août 1982, Cédric nous a apporté le bonheur et la vie dans la maison. Ce petit bonhomme avalait la vie à pleines dents. Sa gaieté était naturel, il ne trichait pas avec les sentiments et nous étions très fiers de notre garçon. Nous avions un fils comme beaucoup de parents auraient voulu avoir! Il adorait tout et tout le monde l'aimait, on ne pouvait rester indifférent à son sourire. Il connut sa moitié en la personne de Sabrina. Une fille très sympa à l'image de Cédric. Maintenant, il est prisonnier d'une dalle de marbre avec son visage sur la stèle en forme de cœur. Lui qui avait peur du noir et du froid !!!

Aujourd'hui, je dois parler de lui au passé, cela depuis le terrible accident de la route du samedi 28 juin 2003. Comment oublier cette nuit ou à 1h15 un coup de téléphone allait tout faire basculer ? Comment oublier cette voix qui me demande de venir tout de suite sur les lieux de l'accident à quelques kilomètres de chez nous sans trop nous donner d'information ? Comment oublier cette belle nuit d'été où le ciel était embrasé par les gyrophares des pompiers, des ambulances et des gendarmes ? Comment oublier le regard de mon épouse devant cette catastrophe et qui ne comprenait pas que son FILS n'allait plus être à ses côtés pour lui dire "JE T'AIME MAMAN" ?
"On ne peut plus rien faire pour eux, restez-là avec votre épouse, on s'occupe de tout !!!". Là, j'ai compris que tout était fini et que jamais nous allions revoir notre FILS, notre CEDRIC. Dans ma tête, reviennent les images des dernières minutes avant de le voir partir chercher sa copine, je le vois encore nous faire un signe de la main en nous souhaitant une bonne nuit et promettant de ne pas rentrer tard, il passe un dernier coup de téléphone à sa sœur et ensuite... En attendant, nous vivons aujourd'hui avec la pensée de notre FILS, là à côté de nous, à nous regarder survivre sur cette terre. Les seuls souvenirs restants, sont des photos et des vidéos impossible à regarder. Commença le défilement incessant de tous ses amis venus lui rendre un dernier hommage. Tous ces jeunes âgés de 18 et 20 ans, anéantis là, et figés devant leur copain. L'enterrement et ce calme pesant lors de la célébration, pas un bruit, le calme absolu dans cette église qui ne pouvait pas accueillir tout ce monde. Ma fille dans un ultime effort pour son frère, lut un poème qu'elle avait fait sur son lit de mort la veille. 

Mon grand frère, mon seul frère !!!
Dans cette nuit noire,
Tu avais bien allumés tes phares,
Mais seulement tu as croisé ce chauffard.
L'automobile tu aimais mais tu ne roulais pas débile !!
Tu étais très sérieux, tu étais tout pour nous, le mieux !!
Il t'arrivait de mettre la musique à fond,
Mais jamais à fond sur la pédale !!
Tu me montrais le bonne exemple, je copiais tout sur toi.
Tu étais un ange, tu avais un cœur énormes.
J'étais fière de toi !
Tu mettais de l'ambiance partout et tout le monde attrapaient des fou rires.
On t'aimait tous !
On voyait bien que sur le lit,
ton visage a gardé le sourire !
Maintenant tu reposes en paix ,
Avec ta petit femme,
C'est comme sa que tu l'appelais, Sabrina.
Vous êtes partis à deux,
l'un à côté de l'autre.
Vous êtes partis heureux,
En laissant les autres.
Tu m'as vu naître, ouvrir mes yeux,
Je t'ai vu mourir et fermer les tiens !
Je ne t'oublierai jamais !!!
Vous les jeunes, ses amis !!!
Vous qui roulaient
LEVEZ LE PIED !!!

http://perso.wanadoo.fr/cedric.sabrina/

Je n'aurai jamais 10 ans.

Le l janvier 2002 une nuit de réveillon, un chauffard roulant sous l'emprise du cannabis a percuté de plein fouet une voiture, à quelques kilomètres de la maison familiale d'une famille. La vie de Marilou s'est arrêtée sur le bord de la départementale 43, parce qu'un jeune, roulant de sur-croît sans permis, avait fumé au moins huit joints depuis l'après- midi, selon les analyses toxicologiques.

Marilou a été tuée le mardi 1er janvier 2002, à 4 heures du matin, sur le CD43 au Bellay-en-Vexin (95) ; son père est légèrement blessé et sa mère est hospitalisée 6 jours (fracture de la clavicule, fracture supra condylienne de l'humérus, multiples contusions).

Ce site est dédié à notre fille, Marilou, 9 ans, tuée dans un accident de la circulation par un jeune conducteur en état « d'ivresse cannabique ».

D'autres enfants et adultes risquent le même tragique destin si nous n'agissons pas.
Il ne s'agit pas de se prononcer sur la légalisation ou non d'une drogue ou d'un produit, mais, en particulier, de dénoncer les réels dangers du cannabis au volant.

Notons au passage que ce drame et le décès de Marilou a conduit à la loi Marilou pénalisant le cannabis au volant, aurait-il fallu attendre cette victime supplémentaire...

http://www.marilou.org

Pourquoi vous ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi si brutalement ?

Sa moto, Bijou du Bonheur L'a projeté dans le monde du néant Pour avoir croisé à quatorze heures Un drogué au volant Et s'en est allée, avec lui, dans la douleur Sa dulcinée qu'il chérissait tant. On ne vous dit pas au revoir, Mais à Bientôt On vous adore, Vous nous manquez !

CA PEUT VOUS ARRIVER

David jeune motard disc-jockey de 21 ans a eu sa vie bouleversée par un accident de moto qui l'a paralysé entièrement, une lésion de la moelle épinière l'a rendu tétraplégique.  "Aujourd'hui je suis dans un fauteuil roulant, obligé d'avoir en permanence une personne avec moi pour faire la moindre chose (boire, manger, etc...)."

 J'ai pris ma moto pour me rendre à un rendez-vous lorsqu'une voiture surgissant de la gauche me coupa la route. J'eu juste le temps de mettre un coup de frein. Je me trouvais plaqué au sol sans pouvoir bouger, complètement paralysé. C'était le début d'un long Cauchemar, mais que m'arrivait t'il ? Au début je crus que la voiture était sur moi et que c'était elle qui m'empêchait de bouger. L'homme au volant de sa voiture était en état de choc et une dame voyant l'accident était venue me soutenir, je suffoquais et j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer.
Lors du choc quand ma vertèbre s'est cassée elle a endommagé la moelle épinière qui a entraîné ma Tétraplégie (paralysie de tout mon corps). Malheureusement il n'y a toujours pas à ce jour de remède pour réparer la moelle épinière qui ne se régénère pas d'elle-même.

Je passe beaucoup de temps sur mon ordinateur grâce à une attelle spécialement faite pour moi et un bâton que je mets dans la bouche pour taper au clavier et j'ai ainsi pu réaliser un site où mon accident est raconté et reconstitué par une animation flash.

POURQUOISOPHIE ?

Sophie, tu nous as toujours donné de l'amour, du bonheur, de la joie et de la tendresse. Tu étais une petite fille adorable. Tes sourires et tes rires resteront gravés dans nos mémoires. Tu avais beaucoup de camarades et tu étais appréciée de toutes et de tous. Tu avais 11 ans et tu aimais la vie. Mais ce 2 avril 1999, un automobiliste ne t'a pas vue lorsque tu as traversé la route avec ta copine. Ce chauffeur (avec de l'alcool dans le sang) a traversé un carrefour avant de te percuter. Tu as été projetée très loin et tu es immédiatement tombée dans le coma. Tu es décédée le 3 avril 1999.Toute ta famille te pleure Sophie chérie et les mots nous manquent pour exprimer notre douleur. Sophie, tu resteras toujours dans nos coeurs.         Ton frère Johann, tes sœurs Séverine et Jessica, Maman et Papa, Mémé et Pépé, sans oublier ton petit neveu Jonathan.

Ma fille Sophie qui venait de fêter ses 11 ans a été renversée par une voiture, sur un passage pour piétons. Suite au choc, elle est immédiatement tombée dans le coma. Sophie est décédée après quelques heures. Sophie a été tuée en toute impunité car le chauffeur n'a jamais été inculpé. La police ne lui a d'ailleurs jamais donné de contravention.  Pourquoi ?

Au moment de l'accident, un chauffeur roule à l'extrême gauche d'une voie à sens unique, il percute Sophie qui avait pourtant déjà traversé 7 mètres sur un passage pour piétons qui en mesure 9. Il a donc percuté Sophie à 2 mètres du trottoir. Pourquoi roulait-il à gauche?  Où le témoin de l'accident est-il passé ? A l'arrivée des policiers, Sophie qui se trouvait déjà dans un coma profond est déjà entre les mains des ambulanciers.  Bien que la cause du décès soit clairement déterminée par les médecins.

Dès le départ de cette affaire, il semble qu'il y ait deux poids deux mesures. La question est de savoir pourquoi ! Le fait que le policier témoin se soit "chargé de tout" y est-il pour quelque chose ? Un témoignage de policier a-t-il plus de valeur que les autres même s'il est enregistré plusieurs jours après l'accident ?

http://www.homicide.ch/FR/som%20hom.htm

Témoignage de Stéphane, 14 ans.

pensez toujours que conduire n’est pas un jeu, il y a des vies qui se perdent inutilement. Rien n’est plus précieux qu’une vie, rien n’est plus beau qu’une vie.

Je me suis surpris à pleurer devant le témoignage des parents de Sophie, je pense que comme moi elle aurait 14 ans...  QUEL GACHIS !!!

Ce 5 avril 2002 je partais en classe, si j’avais su, je serais resté chez moi. A proximité du lycée alors que je voulais traverser un soi-disant chauffeur n’a pas vu qu’il avait le feu rouge. J’étais déjà engagé sur le passage mais il allait trop vite et m’a fauché et depuis plus rien n’est comme avant. Ce que j’ai vu ou pensé à ce moment là ?? RIEN ! Le temps que je réalise que la voiture m’arrivait dessus, l’accident avait déjà eu lieu. A mon réveil je n’ai rien compris : ces plâtres qui m’empêchaient de bouger, papa et maman en flou, pourquoi j’avais du mal à respirer…  Bien sûr je suis encore là, mais après 52 heures de coma, 5 fractures aux jambes , 2 fractures au bras gauche, un traumatisme crânien qui maintenant m’empêche de parler normalement, je dois tout réapprendre (les médecins appellent cela aphasie). D’avril à juin, je suis resté à l’hôpital.  Pour mes parents aussi l’enfer a commencé, d’abord de me voir comme ça et de ne pouvoir rien faire, maman a fait le sacrifice de s’occuper de moi. Depuis ce jour maudit, je communique avec mes parents via l’écriture. Pour dire à quelqu’un qu’on l’aime il y a mieux. Pour appeler, chose si simple, si je suis dans ma chambre, je dois faire sonner le téléphone et quelqu’un monte. Soit, normalement à l’été 2003 je serai sur pieds mais la pilule est tout de même difficile à avaler. Le chauffeur ou chauffard, a quand même eu la décence de s’arrêter, mais selon les témoins,  il se lamentait sur ce qu’il allait devenir. Monsieur n’a eu que de la prison avec sursis, pour le cas ou on lui volerai une partie de sa vie. Pourquoi n’a t-il pas vu le feu rouge ??? Pourquoi peut-il me voler un an de ma vie d’ado et n’avoir qu’une peine de prison avec sursis ??? Pour ces questions, je n’aurai jamais de réponse !!!  

Un rêve j’en avais un depuis l’âge de 8 ans : être médecin du SAMU, je ne sais pas si ce rêve pourra devenir un jour réalité. Il faut être en pleine forme pour agir dans l’urgence. J’aimais faire du sport, jouer du sax, aider les autres, bouquiner… Mais depuis le 5 avril, je suis cloué dans un lit ou dans un fauteuil, mais se débrouiller en fauteuil quand on a qu’une main c’est pas génial. Pendant que mes amis du net me parlent de leurs vacances, j’attends qu’on me déplâtre en octobre ou novembre, pour réapprendre à marcher. Je devais passer des examens, mais il y avait un oral donc impossible et donc pas d’examen, en septembre je vais prendre les cours par correspondance. J’espère que je pourrai réintégrer une classe après octobre ou novembre.

Il me reste des parents géniaux. Réapprendre a dire maman, papa, et tous les mots basiques !!! Encore heureux que je sache encore écrire. C’est le soir que je m’exprime le plus a travers Internet. Le net qui est, pour moi, le moyen le plus facile d’expression. J’y trouve des amis mais aussi des personnes qui parfois m’expliquent que j’avais qu’à mieux regarder, qu’un adolescent ça fait n’importe quoi... Dans ces cas là je coupe, je n’aime pas pleurer devant un écran. 

Ce témoignage intervient d’ailleurs après un dialogue sur le net avec Laurent Givair secrétaire de l'Assocition.

 Soyez prudents et vigilants ça n’arrive pas qu’aux autres.

Stéphane, un adolescent de 14 ans (qui se demande s’il aura le courage de regarder le film dédié à Maëva ou de lire les nouveaux témoignages)

   

Le 6 Juillet 1996, j'ai été victime d'un accident de la circulation. Je me rendais à Lyon en empruntant l'autoroute A42. Peu après le péage de Beynost, je me trouvais sur la voie centrale afin de dépasser un camionnette. C'est là qu'une personne n'a rien trouvé de mieux que de vouloir effectuer un slalom entre mon véhicule et celui que j'étais en train de dépasser (il m'a doublé par la droite plutôt que d'utiliser la voie de gauche). Ce qui devait arriver arriva. Il n'a pas eu la place de se rabattre devant moi. Il a donc forcé le passage. De plus, voulant "terminer" le travail, il ne s'est pas contenté de me serrer, sur la voie de gauche, il m'a carrément forcé à heurter le muret central à une vitesse proche de 120km/h. Bien entendu, comme vous le verrez, mon histoire n'est que chance (car je m'en suis sorti) et malchance(car je m'en serais bien passé). Malchance ... car j'ai heurté le muret à l'endroit même où il y a une trappe de passage pour pouvoir l'enjamber. Ca a donc eu pour conséquence de me faire faire un tonneau par l'avant (un soleil quoi!). J'ai glissé une centaine de mètres sur le toit pour finir ma course sur le bord de l'autoroute. La clio??? raplapla!!!

La personne responsable de cet accident a pris la fuite. Résultat, pendant que j'ai subi des interventions chirurgicales, cet homme a vécu et continue de vivre impunément. Vu le nombre croissant d'utilisateurs d'Internet, je souhaiterais grandement que ce dernier, ou l'un de ses proches, fasse partie des personnes accédant à ma page pour réveiller sa conscience. Je souhaite qu'il puisse voir ce qu'il a causé. J'espère grandement qu'il en gardera un poids sur la conscience jusqu'à la fin de ses jours.

http://www.misterdim.com/Accident

Noël 1995, notre famille apporte sa contribution aux statistiques de la mortalité routière. Notre fils de 20 ans trouvera la mort dans un accident de la route !

Le 25 décembre 1995, deux conseillés municipaux se présentent au portail pour nous annoncer le décès de notre fils Grégory dans un accident de la route.
Les gendarmes nous dirons que notre fils est certainement responsable de l'accident, qu'il roulait à 80/90 Km/h et que l'autre voiture roulait à 100/120 Km/h

Pour que les accidents graves ne soient plus traités comme des incidents !

Pour aider ce qui sont dans notre cas et les encourager à ne jamais baisser les bras et à combattre au-delà de la douleur, du désespoir et du découragement.

Pour vous! Pour ne plus ignorer !

La mort n'est rien, ce qui importe c'est l'injustice.

http://perso.wanadoo.fr/accidentgregory/

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